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Saturday, November 27, 2004

One Italian blog article on the Milan concert

Alberto Biraghi ha scritto nel suo interessante blog (One more blog) un resoconto del concerto di Rachid Taha allo Strehler di Milano (l'unico in giro nel web italiano!) che riproduco sotto.

Bel tipo Rachid. Un pazzo sbarellato che non c'entra nulla col pubblico né con l'acustica del Teatro Strehler di Milano, che dalla terza fila in poi ha mescolato percussioni, voce, mandolino e chitarra acida del (pessimo) chitarrista in un pastone sonoro poco interpretabile. Eppure il concerto di stasera, incastrato nel Festival del Mediterraneo, è stato molto positivo. Nonostante un doppio antefatto non avesse fornito le migliori disposizioni d'animo per apprezzare un concerto caotico, in lingua incomprensibile, a tratti sgangherato. Ma procediamo con ordine.
La serata si stava mettendo male: la nube generata dall'incendio di un capannone di rifiuti a Settimo faceva bruciare la gola e un cameriere leghista da Moscatelli ("Roma ladrona", "Fini ha rinunciato allo stipendio", "Berlusca non prende soldi", eccetera) faceva tristezza. Poi però, ecco la ventata di vitalità franco-algerina di questo ex-ragazzo (classe 1956) che ha metabolizzato una vita difficile da extracomunitario in creatività musicale.
Il concerto di Rachid Taha si divide in due parti ben distinte. Nella prima suona a getto continuo una serie di pezzi molto "clasheggianti" (e pure la sua versione di Rock The Casbah dei Clash, rivisitata e rinominata Rock El-Casbah). Questa parte è la peggiore, per la inadeguatezza dello Strehler e del chitarrista francese (bravissimo a interpretare Joe Strummer nei movimenti, molto meno nei suoni). Poi il ritmo si placa un po', le melodie acquistano più sapore magrebino e il concerto si fa interessante.
Rachid è un vero folletto, scombussolato, barcollante, arruffato, che va su e giù per il palco, bacia i numerosi connazionali che ballano sotto il palco, lancia acqua sul pubblico manco fosse allo Shea Stadium. Straordinaria energia, straordinaria creatività. Già notissimo a casa sua, questo sincretico menestrello farà strada anche qua, non solo tra i mediorientali, se è vero che l'ultimo album Tekitoi spopola già in Francia.
Alla faccia di Bossi che si finge sano, di Borghezio che grida "musulmani di merda", del cameriere di Moscatelli e dei cafoni che appendono poster invitando gli immigrati ad andare "fuori dalle balle", Rachid Taha ha portato il sole magrebino nel grigior padano. La globalizzazione "buona" non si ferma, la musica è uno dei grimaldelli che aiutano a scardinare la grettezza. A margine: visto con piacere Gad Lerner e consorte che ballavano sotto il palco."

Milan, Strehler picture

Picture from the Strehler website

traduction française:
"Un chouette type ce Rachid! Un fou qu'on dirait sorti de l'asile et qui n'a rien à voir avec le public et l'acoustique du Théatre Strehler de Milan, et qui à partir de la troisième file a mélangé les percussions, la mandoline et la guitare acide de son (terriblement mauvais) guitariste en une salade sonore difficilement interprétable.
Et pourtant le spectacle d'hier soir, inséré dans le programme du festival de la Méditerranée, a été très positif. Même si un événement qui s'était passé peu avant ne nous avait pas vraiment mis dans les meilleures dispositions d'esprit pour apprécier un concert caotique, dans une langue incompréhensible, par moments complètement vulgaire. Mais procédons par ordre.
La soirée commençait mal: d'abord il y avait ce gros nuage noir après l'incendie d'un hangar à déchets à Settimo (ndt: petite commune près de Milan) qui nous faisait brûler la gorge et puis il y avait ce serveur de la Ligue Lombarde (ndt: parti nationaliste pour l'indépendance fédérale de la Lombardie) chez Moscatelli ( "A Rome ce sont tous des voleurs", "Fini a renoncé à son salaire", "Berlusconi ne nous prend pas notre argent" etc) qui nous remplissait de tristesse. Et puis voilà qu'arrive le vent de vitalité franco-algérienne de cet ex-jeune homme (né en 1956) qui a métabolisé sa vie difficile d'"extracommunautaire" (ndt: en italien l'extracommunautaire est tout immigré ne provenant pas de l'Union Européenne) en créativité musicale.
Le concert de Rachid Taha est scindé en 2 parties distinctes. Dans la première, celui-ci lance en continu une série de morceaux "à la Clash" (et même sa propre version du Rock The Casbah, réintitulée Rock La Casbah). Cette partie était la pire dû au fait que le Strehler n'était pas approprié et à cause de l'incapacité du guitariste français (très bon à interpréter Joe Strummer dans les mouvements mais beaucoup moins dans les sons). Ensuite, le rythme ralentit un peu, les mélodies acquièrent plus de saveur maghrébine et le concert devient intéressant.
Rachid est un vrai petit follet, déboussolé, titubant, hirsute, qui déambule de haut en bas de la scène, embrasse ses nombreux compatriotes qui dansemt sous la scène, lance de l'eau sur son public, chose qu'on ne ferait même pas au Shea Stadium. Extraordinaire énergie, extraordinaire créativité. Déjà très connu chez lui, ce petit ménestrel syncrétique fera son petit bonhomme de chemin ici aussi, et pas seulement parmi les moyenorientaux, s'il est vrai que son album Tekitoi est déjà un grand succès en France.
Au nez et à la barbe de Bossi qui fait semblant d'être en bonne santé, de Borghezio qui crie "Musulmans de merde!", du serveur de chez Moscatelli et des malotrus qui collent des posters pour inviter les immigrés à se casser d'ici, Rachid Taha a amené son soleil maghrébin dans le ciel gris de la vallée du Pô. La mondialisation de bonne qualité ne s'arrête pas, la musique seule parvient faire reculer la petitesse. Dans la marge j'ajoute: j'ai vu avec plaisir Gad Lerner (ndt: célèbre journaliste télé italien - plutôt de gauche) et sa femme danser sous la scène."
Traduction kelma
kelma

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