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Rachid Taha en Algerie -05
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Etichette: Algeria 2006, with a link to a video
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Si vous voulez trouver un compte-rendu du concert d'Oran, ville presque-natale de Rachid, c'est dans el watan que vous le trouverez bien sûr, mais il y a un bel entretien aussi dans l'Expression (nous en recopions le contenu de peur qu'il disparaisse dans les prochains jours).
RACHID TAHA À L’EXPRESSION
«Ma musique est une arme non violente»
25 mai 2006 - Page : 21
«Rock the Casbah» sa reprise des Clash a été classée parmi l’une des meilleures reprises au monde d’après le Times.
Véritable artiste «international» au sens propre du terme, Rachid Taha est l’unique, le seul à avoir sillonné plusieurs fois les routes du monde en un an. Avec plus de 120 concerts en moyenne dans l’année, ce boulimique musicien a soif de public comme de scène et de musique. Il a fait près de 70 pays.
Chevelure en bataille, la cigarette au bec, mine sombre, une dégaine de rockeur, nous l’avons rencontré dans sa chambre d’hôtel où il a répondu à nos questions. Lui un provocateur? Sur scène, oui, dans le verbe, lorsqu’il chante oui.
Mais face-à-face, il s’est révélé un tendre sensible. Comme une bête apprivoisée. Mais l’animal qui dort en lui va «s’éclater» assurément lors de la tournée algérienne qu’il vient d’entreprendre. Aussi, après Tlemcen, hier, il sera à Oran le 26 mai, Annaba le 28 et à Alger le 31 où il clôturera en apothéose, à coup sûr le festival du mois culturel européen. Ecoutons le philosophe. C’est parce que c’est un artiste, il apporte des idées tranchantes sur la vie, mais avec distance, clairvoyance et objectivité.
L’Expression: Et si on remontait le temps, en évoquant la chanson «Douce France». Pourriez-vous l’interpréter aujourd’hui sur scène ou vous semble-t-elle dépassée, au regard cependant de l’actualité qui prévaut en France (loi sur l’immigration de Sarkozy)?
Rachid Taha: C’est marrant de parler de cette chanson parce qu’il y a un groupe de musiciens qui l’a reprise cette année. J’ai participé à un concert dont les bénéfices ont servi pour financer des stages pour les jeunes qui ne peuvent pas faire des études. Donc, ils l’ont reprise de la même façon que je l’ai fait il y a 20 ans. Ils n’ont rien changé.Elle est toujours d’actualité, tout à fait. Cela veut dire qu’il n’y a pas grand chose qui a changé, malgré nos mises en garde et que les problèmes demeurent. Il faut trouver des solutions. Je ne sais pas si avec une chanson, on peut trouver une solution.
Vous êtes né en Algérie mais ayant grandi en France. On sait que Rachid Taha est un chanteur militant. Certains artistes et intellectuels se sont élevés contre cette loi du 23 février. Vous-même quelle a été votre réaction?
Je n’ai pas eu une réaction précise... Je trouve triste de revenir toujours sur le passé. S’il sert l’avenir c’est très bien. Mais si le passé ne sert qu’à créer des rancoeurs et créer des divisions, ce passé-là ne m’intéresse pas.Ceci dit, c’est vrai que l’histoire doit être établie exactement de la même manière que ce qui a été fait par les Américains par rapport au Vietnam, où les Français et les Allemands...Faut-il avouer, il reste encore des problèmes liés au passé qui demeurent entre la France et l’Algérie. Ça n’a pas été encore réglé.
Quelle est la philosophie de vie de Rachid Taha?
Quand je dis qu’il ne faut pas se tourner vers le passé, c’est pour ne pas créer que de la rancoeur. Quitte à se tourner vers le passé mais pour avancer. C’est vrai qu’il faut reconnaître les choses qui ont été perpétrées. La France a commis de nombreuses fautes. A mon avis, il faut régler ce problème le plus tôt possible.Là, vous m’ouvrez une petite brèche pour entamer la discussion autour des relations algéro-françaises...Tant que les relations restent tendues entre l’Algérie et la France, nous aussi, on vit cette tension-là, en France. Toutes les générations d’immigrés confondus.
Mais qu’en est-il de l’avenir de ces relations entre les deux pays. Etes-vous optimiste ou le contraire?
Je suis optimiste parfois mais pessimiste souvent. Il faut dire que cela n’avance pas trop vite. J’ai l’impression, parfois, qu’on ne fait que dégrader la situation.
Dans vos chansons, vous mettez toujours des mises en garde, comme pour prévenir les gens du danger qui les guette et qui peut survenir à tout moment.
Oui, souvent, notamment dans la première chanson «Zoubida» où je mettais en garde contre l’intégrisme il y a de cela 24 ans. Après, avec Carte de séjour, on a parlé des problèmes de travail. Enfin de la discrimination positive comme on le dit maintenant, dans les boîtes de nuit par exemple...C’est vrai, malheureusement, souvent, j’ai mis le doigt sur ces problèmes et ils durent. C’est malheureux.
Parlant musique, il est regrettable de constater qu’on connaît très peu sur vous. Vos disques ne nous parviennent pas, ne sont pas distribués en Algérie. Et si on écoute vos chansons, rare où l’on fait attention à la portée très «signifiante» de vos textes...
La meilleure façon de connaître mes textes restent effectivement que mes disques doivent être diffusés ici. On va essayer de remédier à ça. Mes textes parlent de choses que je vis, que je vois quotidiennement. J’essaye parfois de me mettre en garde moi d’abord, puis les autres. il faut batailler. Ce n’est pas facile, parce qu’on n’a pas toujours la facilité de parler de pareils sujets. J’ai la chance d’en parler lors de mes conférences et les interviews mais je crois que ce n’est pas suffisant.Vous dites quand vous parlez des autres qu’en fait, c’est de vous-même dont il s’agit...Parce que l’autre c’est moi. Je n’existe pas sans l’autre.
Rachid Taha a beaucoup évolué musicalement mais il reste très attaché aux racines arabes. Quand même, vous avez reçu un prix en 2001 pour le meilleur album dans la catégorie world music. Vous-même, comment pourriez-vous définir ou présenter le style musical que vous faites?
C’est difficile de répondre. J’ai toujours l’impression d’apprendre. Je n’ai pas l’impression d’avoir tout exploiter, de tout exprimer. C’est un travail qui a été, certes, parfois pénible mais en même temps assez intéressant. Je considère la musique parfois comme une arme. Non violente. Ce n’est pas facile de parler de ce qu’on fait.Cela veut dire aussi de parler de soi. Et il m’est très difficile de parler de moi. C’est dû à une espèce de pudeur. Peut-être que je ne fais pas assez bien mon travail. C’est-à-dire que si je le faisais véritablement bien, je pense qu’on n’aurait pas besoin de poser des questions. Cela veut dire que mes réponses auraient dû y être. donc il va falloir que je travaille plus (sourire)...
Dans vos albums, on y trouve souvent des coups de coeur. Vous faites souvent appel à des musiciens...
Parfois c’est eux qui font appel à moi, oui.On s’est rendu compte au fil des années, que votre verbe se fait de plus en plus tranchant.Je me suis rendu compte que la métaphore n’est pas souvent comprise. Donc il faut aller directement aux choses...
Des idées sur le prochain album?
Ça va être le Diwan 2. En revoyant certains standards arabes et africains aussi. C’est comme si je trouvais un tableau dans un grenier et puis je le nettoie. Voilà. C’est ce que je fais. Il y aura Dahmane El Harrachi une fois de plus, il y a Mazouni, le chanteur de l’immigration, il y aura aussi Oum Keltoum, peut-être Abdelhalim Hafedh, Blawi El Houari, aussi un Camerounais Francis B., parce qu’on est Africain aussi...
T’es qui toi alors?
Je crois que j’ai répondu à cette question (sourire). Si tu regardes la pochette de l’album, il y a un côté messianique, notamment avec la barbe un côté guevariste, etc., c’est un peu pour dire qu’on est l’autre, et rien sans l’autre et si on peut évoluer, avancer, il faut respecter l’autre. Plus le respect entre les hommes existe, plus on fera de belles choses.
La chanson «Ya rayah» que vous avez remis au goût du jour est devenue, aujourd’hui, le chant de ralliement de la jeunesse de Beyrouth. Quelle a été votre réaction suite à cette nouvelle?
Je viens de l’apprendre. C’est génial. Ça fait plaisir. Une chanson qui vient d’Alger, chantée à l’origine par un chanteur de l’immigration qui est Dahmane El Harrachi, est devenue presque un hymne de la jeunesse libanaise de Beyrouth, en même temps que c’est une chanson qui se trouve dans le dernier film de Nani Moretti qui est réalisateur à grands films, elle est aussi chantée par tous les orchestres orientaux du monde, dans n’importe quel hôtel du monde. En plus, elle a été reprise en turc et en grec...C’est bien! parfois la chanson a du bon alors...
Que seriez-vous devenu sans votre compagnon de route, votre producteur Steve Hillage. On sent un lien très fort entre vous deux...
J’aurai choisi quelqu’un d’autre. Je m’entends bien avec lui. Pourquoi ne pas continuer avec lui. Un lien fort complètement. Là, le prochain album, on est en train de le préparer ensemble.
Si vous n’étiez pas chanteur, vous auriez fait quoi comme autre métier? Politologue? Philosophe?
J’aurai fait peut-être journaliste. Mais moi, j’ai travaillé et étudié sur le tas. Je n’ai pas fait d’études. La philosophie, je la fais là, à ma façon. Pour faire philo, on n’est pas obligé d’aller à l’école en fait. Chacun sa propre philosophie, la suite, il y en a qui sont plus malins que d’autres.
Un mot sur la disparition de Cheikha Rimiti?
Je ne sais jamais quoi dire quand il y a quelqu’un qui disparaît. J’ai rendu hommage à Cheikha Rimiti, il y a très longtemps avec Carte de séjour. Même quand je faisais des émissions de radio, on me demandait sur mes influences musicales, je parlais de Rimiti, du raï, de la femme, etc. Je lui rends hommage à travers mon travail, mon écriture, ou la façon de chanter des meddahate. Je rends souvent hommage aux femmes et, partant, de Cheikha Rimiti qui d’ailleurs, tournait beaucoup dans le monde. Elle était connue dans le monde, tournait aux USA, en Angleterre...Peut-être pas reconnue, ici (en Algérie, ndlr). Nul n’est prophète dans son pays.
O. HIND
rappels: autre post avec interviews algériennes, un autre encore avec interview pre-tournée de el watan
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Etichette: Algeria 2006, entretien en français
1.el watan: Rachid Taha : « je suis un combattant du rock »
2.liberté:
je recopie l'article car introuvable aux archives dans le site du journal:
24 mai 2006
N’en déplaise aux Algérois, le chaâbi vient du Maroc
Après plusieurs années d’absence, Rachid Taha se produira, pour la première fois, dans une série de concerts à travers le pays. Dans cet entretien, le rockeur évoque ce retour aux sources, parle de ses appréhensions de rencontrer le public algérien et des difficultés d’organiser des spectacles en Algérie.
Liberté : Comment vivez-vous ce retour ?
Rachid Taha : Cela fait longtemps que je ne suis pas revenu pour donner un spectacle. Mais ce n’est pas le cas sur le plan personnel.
Vous revenez pour des concerts à Alger, Oran, Annaba et Tlemcen, qu’est-ce que cela représente pour vous ?
Je considère que cette tournée est plutôt serrée, parce que l’Algérie est beaucoup plus vaste que ça. Je suis curieux de voir comment ça va se passer, parce que c’est la surprise totale pour moi et pour le public. Les gens me connaissent, ils m’ont vu à la télé, ils connaissent Ya Rayeh mais ne savent pas exactement qu’est-ce que je fais.
Comment voyez-vous ce premier contact avec le public algérien ?
Je ne sais pas. Je ne connais pas le public algérien et je n’ai aucune appréhension. Il n’y a pas de différence entre un public américain, algérien ou marocain. Pour moi, ce sera le même quota de bonheur ou de douleur ; on verra lors du concert. Évidemment, sur le plan personnel, il y a un peu d’appréhension car lorsqu’on revient dans le pays où on est né où les racines sont très ancrées, il y a une certaine peur. D’ailleurs, on est quelque part prisonnier, même si sur le plan professionnel on est totalement libre.Évidemment, cela intimide et nous fait perd de notre spontanéité. On ne réagit pas de la même manière lorsqu’on fait un concert de rock en Algérie ou à Londres. Cela se voit chez les chanteurs arabes, chez lesquels je trouve qu’il y a de l’hypocrisie dans leurs spectacles. Tous cela me désole.
Quelle est la formule Rachid Taha ?
Beaucoup de rock et de chaâbi…
Comment êtes-vous arrivé à cela ?
Je suis un “chaâbiste”, je suis pour la musique populaire. Le chaâbi fait parti de la musique au même titre que la musique country américaine. D’ailleurs, on trouve un instrument extraordinaire qui est le banjo dans ces deux types de musique. Cet instrument a été introduit par les Américains en Algérie lors de la Seconde Guerre mondiale.N’en déplaise aux Algérois, le chaâbi vient du Maroc. D’ailleurs, les grandes figures du chaâbi, notamment El Anka, sont très influencées par la culture marocaine et c’est Dahmane El Harrachi qui a donné un timbre algérois à la musique chaâbie.Une carrière internationale pour arriver enfin en Algérie.
Pourquoi la tournée algérienne est venue beaucoup plus tard ?
Malheureusement, il n’y a pas de structures pour prendre en charge des tournées à travers le pays. Il a fallu faire appel aux structures européennes, notamment françaises, pour parvenir à se produire en Algérie. Je tiens simplement à signaler que de toutes les tournées que j’ai faites dans les pays arabes, elles ont été prises en charge par des structures étrangères. Nous n’avancerons qu’une fois les structures algériennes auront la capacité d’organiser des tournées.
Quel est le programme que vous allez présenter lors de votre tournée ?
Je n’ai pas envie de dévoiler le programme des concerts. Il y aura du rock, de la techno, des reprises et des surprises qui peuvent être bonnes ou mauvaises.
Comment était l’expérience raï avec le trio Un deux trois soleil ?
Il avait des aspects positifs sur le plan de la couverture médiatique en Europe, notamment en France, et négatifs sur le plan musical. Cette expérience a tué le raï, car c’était d’un niveau musical très élevé. Il est très difficile de reprendre une telle production. Il ne suffit pas de faire des chansons pour arriver à un niveau comme celui de ce trio. C’est pour cela que depuis, il n’y a pas eu un grand succès dans la musique raï. La musique est un travail de longue haleine, ce n’est pas uniquement un truc commercial. C’est une démarche politique et intellectuelle.
Vous considérez-vous comme un chanteur engagé ?
Oui, je suis engagé mais... Je pense que chanter en arabe en France, c’était de la provocation. Je voulais démontrer que la langue arabe est riche et poétique, contrairement aux idées reçues.
Qu’avez-vous ressenti lors du décès de cheïkha Rimitti ?
C’est une grande perte pour la culture algérienne. Même si, sur le plan officiel, sa musique n’était pas très appréciée en Algérie. Cependant, elle était très connue à l’étranger. Nul n’est prophète en son pays. Il faut noter que c’est très difficile de pratiquer le métier de chanteur pour une femme, surtout à son époque. Elle était d’un grand courage et elle s’est fait une place malgré les résistances de notre société. C’est ça le métier du chanteur engagé, il faut s’imposer. Ça ce passe de la même façon même dans les pays occidentaux. D’ailleurs, il y a certains chanteurs qui sont censurés à cause de leurs textes. C’est le cas en ce moment pour un chanteur français qui a écrit un texte sur le président Chirac.
Après la reprise de Ya Rayah, êtes-vous tenté par d’autres reprises ?
J’ai fais beaucoup de reprises. J’ai repris Mazouni, Dahmane El Harrachi, Belawi El Houari, El Anka… J’ai repris tout cela dans un album qui s’appelle VDiwane.
Vous avez un grand penchant pour le raï...
Oui, mais c’est beaucoup plus le raï “du bled”. Il ne faut pas oublier que je suis originaire de l’Ouest, donc je suis imprégné de cette culture. J’adore les textes, ils sont très poétiques car, à l’origine, il y avait de la recherche. À l’époque coloniale, cette musique n’était pas appréciée et à l’indépendance les gens ont trouvé que c’était un chant rebelle. La première fois que j’ai assisté à ce type de concerts, c’était à Mostaganem avec cheikh El Manache.
Propos recueillis par Wahiba Labrèche.
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Etichette: Algeria 2006, entretien en français
Dans El Watan... avec interview et copie originale de l'article à télécharger (merci marie)!!!
les dates:
le 24 mai à Tlemcen
le 26 à Oran
le 28 à Annaba
le 31 à Alger en clôture du Festival Culturel Européen
(carte détaillée de l'Algérie ici)
kelma
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Etichette: Algeria 2006, article en français