Review/compte-rendu Ancienne Belgique

Court compte-rendu du concert à l'Ancienne Belgique (Bruxelles), le 14 décembre 2004, par Thierry Coljon, Le Soir.
Short review in french on the Ancienne Belgique (Brussels) concert of the 14.12.04, by Thierry Coljon, Le Soir.

"Plaisirs divers à la casbah de Rachid"
Trois ans et demi après avoir rempli l'AB, y gravant d'ailleurs pour l'éternité son DVD « Live », Rachid Taha est revenu mardi dans une salle nettement moins garnie. Mais il en fallait plus pour altérer la bonne humeur du chanteur lyonnais de Paris, bien décidé à faire danser son petit monde. Avec un groupe légèrement remanié, Rachid n'a pas forcé son talent pour autant. Il a les armes lui permettant d'entrer facilement en communion avec son public qui ne demandait qu'à danser. Les titres de « Tékitoi ? », son dernier album, servent de fil conducteur, avec son « Rock el casbah » emprunté aux Clash, placé en début de concert. La tension chute parfois, ça se dilue souvent, Rachid appréciant aussi d'insuffler des aires de calme dans son rock oriental de moins en moins électro. Enjoué, Rachid, chanteur engagé ne s'étant jamais renié, est très bavard, se demandant par exemple si les Flamands ne sont pas les Kabyles de Belgique ou alors sont-ce les Belges qui sont les Tibétains des Français ? Dédiant « Ida » à Arafat et Begin, ne manquant pas de prolonger de façon punk l'incontournable « Ya rayah », il ne surprend qu'en ne reprenant pas « Voilà voilà ». Il ne nous restait plus qu'à rejoindre le froid et les Plaisirs d'hiver du quartier, heureux malgré tout d'avoir passé une soirée bien au chaud, avec un public qui n'a malgré tout pas boudé son plaisir... THIERRY COLJON Le Soir

"Diverse pleasures at Rachid's casbah."
Three years and a half after having filled the Ancienne Belgique (n.d.t.: in Brussels) where he recorded his "Live" DVD for the eternity, Rachid Taha came back in front of a smaller audience last Tuesday . But this was not enough to alter the good mood of the Parisian singer from Lyon who had decided to have everybody dance. With a slightly-modified band, Rachid did not need to force himself to succeed in creating a communion with his public (he knows how to do that) which really wanted to dance. The titles of his latest album "Tekitoi?" were used as an outline for the concert and "Rock the casbah", from The Clash, opened the show.
The tension is not always constant and the whle thing often is diluted because Rachid loves to add areas of quietness in his less-and-less techno oriental rock. Dynamic, Rachid, a politically-involved singer who never desowned it, is very talkative and asks for example whether the Flemish people are not the Belgian Kabyles and the Belgians the Tibetans of the French? He dedicates "Ida" to Arafat and Begin and goes on with the unavoidable "Ya Rayah" in a punkish way. He surprises his public only with the absence of "Voilà voilà".
After that, we had nothing else to do but joining the cold and the neighbourhood winter pleasures, happy of having spent a warm evening with a public that had not refused anyway to keep away from their pleasure.THIERRY COLJON Le Soir.
Translation by kelma.

Photo Pierre-Yves Thienpont

Une belle interview avait précédé cet article visitable ici/A nice interview had been released before that review that you can find here
Matériel trouvé par Marie, merci!/Material found by Marie, thanks!

kelma