Interview Toutnancy
In relation to his october concert in Nancy
En rapport avec son concert d'oct. à Nancy
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Here, more than 30 pictures:
Ici, plus de 30 photos:
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Great article from the French L'Express!
Grand article de l'Express!
L'Express du 18/10/2004
Téki Taha? (Who are you Taha? Kienes Taha?)
par Gilles Médioni
L'ex-chanteur de Carte de séjour a fait éclater le raï, mais c'est dans le rock que Rachid forge son engagement. Sans oublier ses racines.
The former singer of Carte de séjour has broken rai into pieces, but it is in rock that Rachid has forged his involvement. Without forgetting his roots.
Dandy, destroy, noctambule, parisien... c'est un vrai rocker. Mais il est aussi cultivé, drôle, secret, cosmopolite, esthète, expert en dance et en chaâbi (blues d'Algérie)...
Dandy, destroy, nightgoer, parisian... a real rocker. Not only an intellectual, he is a funny, secret, cosmopolitan "esthete" and an expert in dance and in chaabi (the Algerian blues).
Car Rachid Taha, 46 ans, tient tous les rôles dans la musique et mixe tous les styles. D'ailleurs, il déboule dans ce bar de Ménilmontant en costume noir, chapeau ska, boots à poils longs.
In fact, Rachid Taha, 46, has played every part in music and mixed all styles. He has actually just entered this bar of Menilmontant in a black suit, ska hat, hairy boots.
Son cinquième album, Tékitoi?, vient de paraître. C'est un titre à la Queneau trouvé par Christian Olivier, des Têtes raides, avec lequel il chante un morceau en duo. Si le Taha public lève le poing en concert, grande gueule et revendicatif, le Rachid privé cache derrière ses lunettes noires ses doutes et ses regrets.
His fifth album, Tekitoi, was just released. Its title - "Queneau-style" - was found by Christian Olivier, leader of the French band Les Tetes Raides, with whom he sings one track on the cd too. If Taha raises his fist during a concert, arrogant and in protest, the private Rachid hides his doubts and regrets behind his black glasses.
Depuis plus de deux décennies, les visages de Rachid Taha se sont enchaînés, annulés, rassemblés. Gavroche beur du groupe Carte de séjour - tout est déjà contenu dans le nom - il orientalise Douce France, de Trenet, un tube (1986). Puis il scande en solo un hymne contre le Front national, Voilà voilà (1993).
The faces of Rachid Taha have been tied up, cancelled, collected in the last 20 years. The beur Gavroche of the Carte de Sejour band - everything was already contained in that name (ndlr: Green Card or Permit of Stay ) - first orientalizes Douce France originally by Trenet: a hit (1986)! Afterwards, with Voilà voilà, he writes a solo hymn against the French National Front.
Devenu DJ aux cheveux peroxydés, il partage alors une maison rue de l'Egalité, à Paris - ça ne s'invente pas - avec des as de l'électronique (Miss Kittin, Sex Toy). Et propulse Ya Rayah, tube international, jusqu'aux défilés de Versace (1998). C'est l'époque de la «beur fashion». Khaled, Faudel et lui font exploser le raï à Bercy avec 1, 2, 3 Soleils (1999). Aujourd'hui, Tékitoi? s'affirme comme un disque politique et festif en arabe et sans sous-titres. «L'on n'est rien sans l'autre, rien sans autrui», éclaire-t-il.
A blond DJ, he then divides a house rue de l'Egalité in Paris - what a better name for a street? - with some champions of electronic music (Miss Kittin, Sex Toy). And he succeeds in having Ya Rayah become an international hit used by Versace for one of his shows (1998). Later on, Khaled, Faudel and Taha are at the centre of the big rai boom in Bercy in 1999 (1,2,3 soleils). Today, Tekitoi? (=Who are you?) affirms itself as a political and festive record in arabic without subtitles. He explains:"We're nobody without the other one, nothing without other people".
photo Barclay-Universal
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Article sympa sur le role de Paris dans la musique world et le métissage par Eliane Azoulay; on y parle pas mal de Taha.
Nice article by Eliana Azoulay on the part played by Paris in the development of world music and metissage, with much space about Taha.
"Babel des musiques du monde, la France est le terrain fertile des rencontres entre traditions et inspirations occidentales, africaines, arabes ou latines. Une scène musicale placée sous le signe du métissage, pour la plus grande joie du public.
Sur les Champs-Elysées défile un « damier rythmique » alternant tambourinaires français et sénégalais, une pyramide de percussions guinéennes, une kyrielle d'accordéons, de cornemuses et de vielles à roues venues des bords de Marne, de Bretagne, du Berry... Le tout est rondement mené par le Béninois Wally Badarou, qui a concocté une pimpante mixture de bourrée auvergnate, de gigue celtique et de youyous orientaux invitant à la ronde planante des derviches tourneurs de Turquie et à celle, rêveuse, de géantes ballerines façon boîte à musique...
Nous sommes en juillet 1989, au fameux défilé multicolore imaginé par Jean-Paul Goude pour célébrer le bicentenaire de la Révolution française. Il s'agit, le temps d'une parade, de mettre en musique, au-delà des blessures du colonialisme, l'universalisme si cher à « l'esprit français ». Et aussi d'illustrer une mondialisation galopante qui va de pair avec un goût croissant pour les racines les plus particularistes.
Paris capitale de la « world music », a-t-on clamé au début des années 90 lorsque les Anglais, les Allemands ou les Japonais venaient sur les bords de Seine découvrir le frisson d'une harpe-luth africaine, d'un luth arabe ou d'une flûte indienne. Au point qu'à l'étranger, le raï oranais (voir encadré) ou la morna cap-verdienne d'une Cesaria Evora sont souvent devenus, tout autant que le musette parisien, des symboles de la culture française.
En 1991, la chanteuse tunisienne Amina représentait la France au concours de l'Eurovision. La même année à New York, Khaled l'Algérien, Mory Kanté le Guinéen et les Gipsy Kings, gitans de la région d'Arles (sud de la France), portaient haut les couleurs du drapeau bleu, blanc, rouge, lors d'un concert du 14 juillet, à Central Park. Depuis, les années de l'Inde, du Japon ou de l'Egypte organisées en France, ont ajouté leur pierre sonore à la grande Babel des musiques du monde.
L'expression « world music » fut inventée à Londres au début des années 80, par des aficionados anglais soucieux de mettre de l'ordre dans les bacs des disquaires, où les traditions « de pays » se perdaient entre variété, jazz, rock ou musique classique. Aujourd'hui, on parle plus volontiers de « musiques du monde », en français dans le texte, après avoir hésité entre des dénominations insistant sur l'exotisme (musiques typiques), le tribalisme (musiques ethniques), le régionalisme (folklore) ou le passéisme (traditions).
L'infini brassage des cultures
En réalité, loin d'être nouveau, le phénomène remonte à la nuit des temps. Lorsque le compositeur Bartók allait à la recherche des vieilles mélodies hongroises ou que Puccini s'inspirait des traditions japonaises, ils s'adonnaient déjà au grand brassage des genres et des régions. Que font les Tziganes et les Gitans depuis leur départ de l'Inde au Xe siècle, sinon des mariages de sons en voyage ? Toutes les musiques populaires du XXe siècle sont issues de la rencontre entre l'Europe et l'Afrique, via l'esclavage en Amérique. Le blues, le jazz, le rock ont su faire cavalier seul. Le reggae et le rap sont en train de réussir la même performance. La samba, le tango ou la salsa se trouvent, pour le moment, dans la famille « monde ».
L'unique différence de fond par rapport aux siècles précédents, c'est qu'avec l'apparition de la radio, du disque, de la cassette indéfiniment reproductible, de l'avion, de la télé et du satellite, ce tour du monde des musiques s'est considérablement accéléré. En n'importe quel point du globe, il est désormais possible de puiser dans le supermarché des sons de la terre que les samplers et autres échantillonneurs mettent à la portée de tout un chacun.
Parmi les temps forts de ce grand renouveau des « chants de la terre », citons l'Exposition universelle de 1889, qui permit à Debussy de découvrir le vertige des musiques javanaises, le Bal nègre de la rue Blomet à Paris, qui dès le début du XXe siècle mit la béguine et le mambo à la mode, le mouvement folk des années 70, qui vit la grande résurrection des vocalises corses, celtiques ou berrichonnes.
A coups d'accordéon-rock distillé par quelques stars, le « piano à bretelles » est redevenu un emblème du style français après avoir été catalogué relique vieillotte. Recyclés dans des déluges de sons électroniques, les archaïques « musiques de transe » font désormais guincher des foules d'adolescents. Dans le même temps, s'affirme la vogue des musiques acoustiques, qui servent d'écrin respectueux aux raffinements les plus anciens.
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Rachid Taha, un trublion en douce France
LE MONDE 12.10.04 13h47
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Thanks Marie for this news and pictures from Taha's concert at the Ebony Festival in Senegal in last June!
Merci Marie pour cette nouvelle et ces photos du concert de Rachid au mois de juin au Sénégal, au Festival Ebony!
"Aps Aps 6/6/04] Dakar - La mythique chanson "Ya Rayah" de Dahmane El Harrachi, reprise et arrangée par Rachid Taha, a séduit, vendredi soir, les Sénégalais qui ont suivi sur l'île de Gorée le chanteur algérien qui s'est produit, lors de la cérémonie d'ouverture du festival international "Ebony".Dès son entrée en scène, le chanteur algérien a soulevé de cris de joie de centaines de spectateurs triés sur le volet, avant de faire trémousser de dizaines d'autres dès l'envoi des premières notes de musiques sur la tristement célèbre île des esclaves.
Le show d'environ 4 minutes a été un intense moment d'ivresse pour beaucoup de jeunes et de moins jeunes qui n'ont pas cessé de danser, de taper des mains et d'accompagner le chanteur, en reprenant l'air de la chanson pour certains.
Beaucoup de Sénégalais, parmi les voyagistes notamment, connaissent Rachid Taha, a confié une Sénégalaise à l'APS, alors qu'un de ses compatriotes a estimé que les émigrés africains se reconnaissent dans la chanson "Ya Rayah" qui traduit de manière précise leurs sentiments nostalgiques, a-t-il expliqué.
Le chanteur algérien a eu d'autant plus de succès qu'il s'est produit aux cotés d'autres chanteurs de renom tels que le chanteur américain Jimmy Cliff, le Sénégalais Youssou Ndour ou l'Ivoirien Meiway... Le festival est organisé pour sensibiliser les gouvernements et la société civile pour la lutte contre le sida. "
photos afropop.org
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